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PdT 2009

Pomme de Terre 2009


Reliquats azotés : 27 u sur l'horizon 0-30 cm.


16 janvier1

16 janvier2






 







Sur les deux photos, préparation des rangs de pommes de terre le 16 janvier, en mode "strip till" sur quelques centimètres de profondeur : 40 mn de travail, methode qui se révélera totalement inutile par la suite. Le but était de déclencher la minéralisation plus tôt dans la saison. 


25 février : léger déchaumage (2 cm de prof.) : 40 mn.

Pulvérisation de glyphosate (2 l/ha) contre des mourons blancs. Depuis 2 ans, il y a une forte pression de mouron sur le site. Pour s'en débarasser, il faut intervenir le plus tôt possible dans la saison et de manière efficace pour ensuite revenir à un système sans herbicide...

 

21 mars : apport de 300 kg/ha d'ammonitrate (les autres années je mettais 4 tonnes /ha de fientes de poules) à 33,5% : 100 u d'azote. Préparation avec le "canadien maison" et affinage sur 5-6 cm puis roulage : 35 mn (sans compter la fertilisation).

 

22 mars1

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22 mars : plantation des tubercules (0,65 x 0,35) : 1 h. Habituellement elle a lieu qu'autour du 1er avril. A la surface, subsistent encore beaucoup de résidus du précédent cultural (haricot, soja et même du sorgho de 2007).

Le temps passé pour toutes ces opérations : 2 h 55.

En système conventionnel : labour : 2h00 ; préparation du terrain : 40 mn et plantation : 1h soit : 3h40.

Le gain est donc de 45 mn. Si l'on enlevait la1ère préparation (qui s'est révélée inutile) cela ne fait plus que 2 h 15 soit 1h25 en moins pour une surface de 50 m² !


12 avril :

Premières levées (très précoce) des tubercules et binage léger entre les rangs (15 mn)


 repousses de radis chinois

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Repousses de radis chinois dans les pommes de terre.

 

26 avril :

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Avant le buttage. Tempréature du sol à 5 cm : 18° à 17h (température extérieure : +17,7°) et 39,7 mm de pluie depuis la plantation.

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Buttage des pommes de terre (1h15). Le sol a été repris sur 3-4 cm par le passage du crochet. Les racines de sorgho (et des graminées qui avaient réussies à pousser en 2008) étaient encore très présentes, de même qu'un nombre important de canaux de vers de terre. Peu ou pas de mauvaises herbes à signaler. En l'espace de 6 ans, le profil s'est réorganisé avec une structure évoluée (allant du brun foncé à l'orange soutenu). Le sol paraît ferme en surface mais poreux. La culture de la pomme de terre oblige à casser cet horizon bien construit mais, au passage, permet aussi de supprimer les arbres qui commencent à pousser.


PDT10mai

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10 mai : les plants de pommes de terre explosent sous la douceur. En revanche, il y a une explosion de chénopodes par endroits (photo de gauche). Ces dernières plantes non maîtrisées remontent à 2003, autant dire que la faculté germinative des graines est importante (plus de 6 ans !). Le 4 mai, le froid sévit sur 1/8e de la parcelle endommageant quelques pieds mais, sans trop grande gravité...

Le reste de l'azote recommandé par le laboratoire d'analyses, soit 40 u/ha c'est-à-dire 120 kg/ha d'ammonitrate, est épandu ce même jour. Les plants commencent à montrer des signes de fatigue à cause du stress hydrique : 53 mm de pluie depuis la plantation. 5 l d'eau/m² sont apportés à l'arrosoir en prévision pour dissoudre l'engrais (crainte de pertes par volatilisation).

 

21 mai : les rangs commencent tous à se toucher et la pluviométrie totale atteint 89,7 mm (+ 1 mm d'irrigation à l'arrosoir dans le creux des buttes uniquement). Les pieds gelés peinent à rattraper leur retard.

23 mai1

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Situation au 23 mai : les rangs commencent à se toucher et la tubérisation a démarré (les buttes s'éclatent). Dans le même temps, chénopodes et mourons blancs poussent très vite. Sur la photos de droite, on aperçoit déjà les boutons. Les plantes commencent à souffrir du manque d'eau, préjudiciable au nombre définitif de tubercules...(91,2 mm de pluie depuis le 22 mars).

 

PDT4juin

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Situation au 4 juin

Les orages du 25 mai ont apporté 14 mm et repoussé le manque d'eau au 29 mais, à cette date là, les plantes commencent à se flétrir. La floraison apparaît en même temps. L'irrigation est lancé le 1er juin avec un apport de 20,4 mm d'eau. En revanche, les chénopodes et mourons blancs sont de plus en plus présents... Jusqu'à ce jour : 105,2 mm de pluie + 21,4 mm d'irrigation.

Mais, l'apport d'eau n'a pas empêché les fleurs de couler. La croissance des pommes de terre est repartie de plus belle quelques jours après. Les pluies du 6 au 10 sont les bienvenues et déversent quelque 36,5 mm sur la période. Les plantes émettent de nouvelles pousses, concurrençant les chénopodes et mourons les jours suivants.

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Au 18 juin, la végétation est maintenant bien opaque, comblant ainsi son retard sur les mauvaises herbes et 18,2 mm se sont ajoutés au cumul du mois. Le total pluviométrique augmente pour atteindre 159,9 mm + 21,4 mm d'irrigation. Une période de beau temps est annoncée au moins jusqu'au 25. La prochaine irrigation serait programmée vers le 25 ou 26 juin si la pluie ne vient pas avant le 28 juin.

Finalement il pleut dans la soirée du 26 et 22 mm s'abattent en une demi heure remplaçant l'irrigation prévue le soir même. Suite à cela, la végétation est repartie et la couverture est totale, étouffant ainsi les derniers chénopodes... La phase de croissance ne va pas durer, car la culture est déjà en fin de cycle. Dans le même temps, un foyer de mildiou commence à se développer mais, l'intervention avec un fongicide (sulfate de cuivre) ne sera pas jugée nécessaire après 5 jours d'hésitation. Au bout de 2 semaines, la maladie ne s'est pas propagée.

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9 juillet : les pommes de terre mûrissent tranquillement et sont en avance d'une semaine par rapport à 2008. La prêle reprend comme toujours le dessus, surtout dans cette parcelle où un redressement du pH est obligatoire (5,4) ! Les tubercules sont correctes, malgré le manque d'eau (189,6 mm + 21,4 mm d'eau). Le rendement devrait se positionner entre 360 et 390 q/ha. L'arrachage est programmé pour le 27 juillet.

La quantité de pluie et d'eau reçue sur la parcelle est de 211 mm.

 


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26 juillet : les pommes de terre sont arrachées par très beau temps et 26,6°C, en 7h de travail !

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Le calibrage est excellent. C'est la 1ère année qu'il y a si peu de grenaille et les gros tubercules sont très nombreux du fait d'une tubérisation (faible quantité par pied) qui a raté en raison du manque d'eau fin mai début juin. De plus, les tubercules sont très peu tâchés ; une seule attaque de limace malgré des résidus parfois en quantité importante. Côté rendement c'est un peu la déception avec 174,5 kg soit, 349 q/ha (1ers résultats), lié au manque d'eau à deux stades décisifs. La grenaille (14,6 kg) représente seulement 8,4% de la production contre 12-15% les autres années. La prêle a t-elle eu un impact non négligeable sur le rendement ? Possible, mais la prise de risques a ses limites dans l'approvisionnement en eau, des plantes. Dans cette conduite, il est urgent d'avoir un sol le plus structuré possible et très pourvu en matière organique. En revanche, la technique du non-labour est aboutie car, une égalisation du terrain a été faite et seulement une pomme de terre de petite taille a été retrouvée !

Bilan sur les TCS en pommes de terre : cette 2e année en non labour confirme l'intérêt de cette pratique. pour la sécurité rendement, il faudrait privilégier les couverts précédents à base légumineuses.


https://picasaweb.google.com/jeanbaptiste61/SDEtTCSDansLeJardinEn2009#

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Commentaires (1)

1. moliere (site web) 07/08/2011

Bonjour,
En matiere de nourriture de la terre, convient-il apeès une polyculture de semer de l'engrais vert en une parcelle destinée à la pomme de terre? convient-il également d'enrichir selon un cycle les mêmes parcelles avec de la paotasse en cristaux, avant ou pendant la plantation?
Merci de me répondre

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