Bretoncelles 2012

Cette année, des couverts engrais verts sont de deux types : d'automne-hiver et d'hiver-printemps.

 

D'automne-hiver :

Après ail-échalotes : c'est un engrais vert de pois-vesce-féverole et avoine qui est semé le 2 août. La densité est un peu faible, surtout l'avoine, et le manque d'eau va pénaliser la levée. Ajoutons aussi la présence d'une taupe qui va compliquer l'implantation des plantes.

Entre les rangs de tomates :

Semis de pois, féverole, radis chinois et avoine brésilienne le 21 août.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 septembre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10 septembre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

20 septembre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5 octobre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11 octobre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11 octobre

 

 

Après pommes de terre :

Suite à une récolte très mauvaise, (du jamis vu en 14 ans) les reliquats azotés sont très élevés. 11 espèces sont semées le 8 août. Il y a du tournesol, du sarrasin, du pois, de la vesce, de la féverole, de la gesse, du nyger, du radis fourrager, du radis chinois, de l'avoine et des haricots à rames.

19 août

Le développement est fulgurant ! Ce biomax très diversifié, heureusement, permet d'avoir toujours plusieurs espèces qui sécurité de couverture : le sarrasin, le pois et la gesse sont pratiquement absents! La vesce et le niger se font rapidement rattrapés par le tournesol et le radis... Les chénopodes et le lamier prennent une place importante (comblant les vides) mais seront très rapidement freinés par le couvert. La biomasse fait déjà 12-14 cm de haut au 30 août. 12 mm d'eau sont apportés pour assurer la levée, et depuis, pas une goutte d'eau ! Il a fait jusqu'à 36,1° le 18 et les plantes n'ont pas du tout souffert ! l'eau du printemps est toujours présente, ouf.

26 août, La surface se couvre rapidement. Les lamiers, capselles et surtout chénopodes sont bien présents. Le trou au milieu de la photo de gauche (et présent aux stades suivants) est à l'origine d'une taupinière.

 

1er septembre, ça pousse ! 22 cm de haut.

 

 

 

 

 

 

8 septembre

35 cm de haut. Toujours pas de pluie, le couvert pousse toujours autant ! Cela est fortement lié à la quantité très importante d'azote (100 kgha) non absorbée par la pomme de terre. Les chénopodes résistent et entrent en floraison le 9 - 10 septembre. Attention à leur mise à graine d'ici 15 jours...

15 septembre, les chevreuils ont investi les lieux ! résultat : les tournesols ont disparu, le radis reste...pour le moment.

Les quelques tournesols restants mesurent 60 cm et le reste : 45 cm. Le salissement en dessous est quasiment nul.

23 septembre, le couvert flirte avec les 60 cm de haut et aucune adventice n'a pu résister à cette croissance fulgurante ! Environ 2 t de MS/ha en 1 mois et 1/2.

25 octobre

3 novembre, le couvert atteint sa hauteur maximale de 110 cm en moyenne soit, l'équivalent de 3,5 - 4 t de ms/ha.

6 décembre, jour du roulage, la température est de -5°C, à l'aube, c'est le moment où le travail est le plus efficace : la végétation se casse comme du verre !

le 11 décembre, le résultat est très intéressant, tout a gelé et chaque fragment couvre bien le sol contre l'érosion...

Des 10 espèces iniatialement présente dans le biomax, seules le radis, et le tournesol dominent, l'avoine a eu beaucoup de mal à trouver sa place et le pois, malgré sa croissance rapide a été tout simplement étouffé... En revanche, la Féverole n'a pas non plus convaincu comme la vesce et le nyger, trop lent. Le sarrasin est resté invisible et le radis chinois n'est pas aussi compétitif que le fourrager.

Hiver-Printemps :

Une période d'un mois a été laisée pour faire lever les mourons, mais il n'a pas plu pendant ce temps. Le 9 septembre, est semé un couvert biomax de : seigle (100), pois fourrager (15), vesce commune (8), vesce velue (5), trèfle incarnat (0,5) et moutarde (1)

C'est un semis à la volée complété d'un roulage dans de bonnes conditions, deux jours avant les 15 mm du 11 septembre. Cette date d'implantation permettra au seigle de bien pousser et de taller convenablement afin de fermer l'espace et à la moutarde de pomper l'azote en excès.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les premières pluies arrivées le 11 septembre ont fait lever le couvert de manière uniforme avec bien sûr les toutes les adventices possibles pour l'accompagner. Gros bémol, le seigle n'a pas levé... la semence n'est donc plus viable, pourtant agée de 2 ans seulement. La question reste à savoir si les autres espèces seront maintenues en place. La densité des mourons, principale espèce présente, dépasse par endroits les 300 plants / m² ! Le trefle incarnat se fait en revanche très discret.