Liliacées 2010

Ail :

Cette année, l'implantation de l'ail est différente de 2009. Cette fois-ci j'ai utilisé un "coupe bordure" pour préparer le rang qui n'est rien d'autre que la méthode strip-till. une ouverture du sol a été effectué sur la ligne de plantation (~10 cm de profondeur) pour faciliter la "plongée" des racines. les résultats ont été très intéressants cet automne. Aucun caieux n'est ressorti de terre! Cette technique sera appliquée aux échalotes et aux oignons fin février.

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Les prêles sont très importantes cette année et vont former un paillage léger qui va rapidement disparaître lors de reprises de surface pour le desherbage. Le principal souci est la forte pression de mourron blanc qui risque de compliquer la culture à partir du mois d'avril.

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

Plantation le 27 octobre

Au 5 février, l'ail, au stade 1-2 feuilles, est dans un très bon état sanitaire malgré les -14,4° début janvier. Les pertes sont très faibles : à peine quelques plantes pour le moment. La reprise de végétation déterminera la population totale restante.

Au 15 mars, l'ail est biné et la terre se travaille facilement. L'enherbement est modéré.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10 avril : un premier binage (2 avril) est effectué. Les paturins ont eu un développement très rapides dès la fin mars, craignant de grosses difficultés.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


30 avril. La sécheresse commence à se faire sentir après les 13 mm tombés surtout en début de mois. L'ail commence à souffrir d'une sécheresse qui débute depuis plus d'une semaine maintenant.

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

14 mai : Le temps froid de la 1ère quinzaine du mois bloque la végétation malgré le retour de la pluie. Deux désherbages sont effectués au cours du mois : début et fin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

9 juin : désherbage de l'ail.

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

15 juin : Les 73 mm tombés en 48 heures les 10 et 11 en plus de la chaleur les premiers jours du mois ont relancé la minéralisation et la croissance...



 

 

 

 

 

 

 

 


 

2 juillet : La maturité approche...

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8 juillet : l'ail a été arraché mais le calibrage est assez médiocre, à peine mieux qu'en 2009... La prêle en a profité pour combler rapidement les vides. le résultat donne 2,090 kg sur 16 m² ce qui est très médiocre.

A la place de la culture, est implanté un couvert de 10 espèces : navette, radis chinois, caméline, gesse, pois fourrager, vesce commune, féverole, trèfle d'Alexandrie, tournesol et nyger le 15 juillet.

 

 

Oignons et Echalotes

Echalotes

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Les échalotes ont été plantées le 26 février. Le temps de travail a été de 1h10, oignons compris (pour des raisons pratiques : oignons et échalotes sur le même rang). l'intervention a été faite un peu rapidement et le terrain a été un peu matraqué... Les vers de terre devraient remettre de l'ordre dans tout ça! Les raisons de cette compaction : 43 mm de pluies dans les quatre jours qui ont précédé la plantation. Ensuite une vague de "froid" s'est installé jusqu'au 14 mars et les racines des bulbes ne sont pour ainsi pas sorties.

2 avril, l'échalote, alors fortement envahie par l'herbe, est binée avec difficulté. Deux à trois touffes de dactyle se sont installées et ont donc été difficile à éliminer. Le soleil et le temps sec par la suite, ont favorisé le désherbage.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


10 avril : le terrain est maintenant propre...

 


 

 

 

 

 

 

 


 

 

15 mai...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

15 juin : Les échalotes se sont bien développées avec les pluies de la semaine dernière.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2 juillet : Les échalotes ont bien poussé avec les fortes pluies de juin mais déjà le développement est moindre par rapport à 2009...

 

La récolte a eu lieu le 18 juillet...

 

 

 

 

 

Oignons

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Les observations sont les mêmes que pour les échalotes. Vu qu'il manque de la semence pour finir la bande, celle-ci a été terminée le 11 mars pour une durée de 40 mn. Le terrain s'est très bien ressuyé entre-temps. Au final, pour les deux cultures, le temps de travail a été de 1h50 pour 30 m². En systême "labour", il aurait fallu rajouter 1h30 pour bêcher le terrain et 20 mn pour la préparation de la terre soit, le double de travail et le mal de dos en plus... !

2-3 avril : les oignons sont désherbés avec difficulté et avec pénibilité. La préparation à l'automne du précédent va être revue pour 2011. Le temps sec par la suite à favorisé l'assèchement des touffes d'herbe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

30 avril : les oignons poussent lentement enn raison des températures nocturnes froides (1.6° de moyenne mensuelle). D'autre part, des différences de développement laissent apparaitre des zones de compaction.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

14 mai : Les oignons évoluent peu avec les coups de froid de début mai et de ces jours-ci (-2,5°!).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



4 juin, les oignons ont bien poussé avec la chaleur des derniers jours mais commencent à peiner à cause du manque d'eau...


9 juin : désherbage des oignons.

La culture redémarre et explose grâce aux 73 mm de pluie tombés en 48h.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



2 juillet : les 117 mm du mois de juin tombés en quelques jours ont bien nourri la culture mais la chaleur des derniers jours a commencé à sécher le sol...

4 juillet :  9 mm d'eau sont apportés.

D'autres arrosages ont été effectués les jours suivants.


 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

24 juillet, la prêle a investi récemment les oignons, un desherbage a donc été fréalisé la veille pour donner de l'air à la culture. La partie droite de la photo en haut à gauche est un ancien précédent avoine où les oignons ont été plantés directement sans travail du sol. les bulbes ne se sont pas développés... ni l'herbe, à part des repousses d'avoine.

Une partie des oignons a été faite sur des chaumes d'avoine de printemps mais le résultat a été très mauvais : les bulbes sont restés au stade jeune sans grossir, comme si les pailles avaient mobilisé l'azote.

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